La Côte d’Ivoire ne peut jamais être développée sans l’apport de ses fils dans son économie.

Un des maux qui mine le développement de la Côte d’Ivoire, c’est l’absence des hommes d’affaires ivoiriens. Un pays ne peut pas se développer si ses ressortissants ne s’imprègnent pas dans son économie et en Côte d’Ivoire, même s’ils existent, vivent dans la discrétion ou font des prête-noms comme s’ ils avaient peur des risques.

Une anecdote. Un français intelligent, super doué avait souscrit à un appel d’offre pour un poste d’ingénieur dans une grosse boîte américaine. Après vérification de son CV, le patron décide de l’embaucher. Il arrive aux USA, le patron demande à le rencontrer avant qu’il ne commence pour lui définir ses angles d’attaque dans la boîte. Le français tout heureux est reçu par le patron qui lui demande s’il sait les raisons qui ont motivé sa faveur. Un entretien s’engage entre les deux.

Le patron: « Savez-vous les raison qui ont motivé à accepter votre dossier? »

Le français: « Je crois que c’est parce que vous avez estimé que je suis intelligent et que je pouvais faire l’affaire. »

Le patron: « En effet, vous êtes super intelligent ce que je recherche, parce que vous, les français, vous n’osez pas sinon avec autant de valeur, vous continuez à postuler pour les autres »

Le français: « Mais où est donc le problème? »

Le patron: « Il y a un problème parce qu’à votre place, je n’allais travailler pour quelqu’un, j’allais créer ma propre boîte pour embaucher des intelligents. »

Le français se retire, mais il est embauché. L’américain venait de lui passer un message et une pilule. Le soir, il a commencé à méditer sur la moralité de son entretien avec son patron qui est moins âgé et qui dirige une boîte. 

Pourquoi avons-nous pris cet exemple? Le système francophone forme des intellectuels capables de produire texto, ce qu’ils ont appris pendant leur cursus scolaire et universitaire mais pas à prendre des risques et cela se déteint sur l’ensemble de ceux qui ont hérité de ce système français. Il faut toujours chercher à travailler pour les autres et créer par exemple sa propre boîte revêt de l’imaginaire.

Aux USA, les américains se forment pour être autonomes et les francophones de peur d’échouer préfèrent tous travailler dans l’administration et espèrent devenir riches. Comment la corruption et les détournements des deniers publics peuvent prendre fin? On ne peut pas être riche en étant fonctionnaire. Mais en Côte d’Ivoire, les plus intelligents sont exploités par ceux qui ne valent pas leur niveau et qui leur donnent des ordres.

On voit des étrangers comme des libanais, maintenant les marocains, les français étant là depuis longtemps, mais n’ont jamais songé à contribuer à la formation de qualité des ivoiriens, le pays donne l’impression d’être développé, mais il est bloqué, stagné et tout tourne en dérision. Les jeunes n’ont plus de vision et attendent tous que l’administration les emploie, pourtant, ce pays dispose de plein de ressources naturelles qui peuvent susciter aux intelligents ivoiriens, de créer, d’innover, de prendre des risques, mais beaucoup préfèrent payer des concours dans l’espoir de se mettre à l’abri et ce vide commercial est compensé par les opérateurs étrangers qui partent avec tous leurs profits, sans rien laisser dans les caisses de l’état et le peu de ressources est pillé par les tenants de ce pouvoir.

La Côte d’Ivoire a été depuis plusieurs années, le premier producteur au monde de cacao et jusque-là , le pays exporte ses fèves pour sa transformation à  l’étranger, pour nourrir des familles qui. Ne connaissent pas ce qu’est un champ de cacao etc ce sont les pauvres parents-paysans qui en deviennent les plus gros perdants et qu’il souffrent. Comme les ivoiriens ne veulent pas prendre ces risques d’entreprendre et qu’ils attendent tous de l’état, leur économie est gérée par des opérateurs étrangers qui dictent leurs lois et dès qu’il y a un danger, ils courent laisser l’économie qui devient exsangue.

La notion d’entreprendre, les français sont très en retard et méchants à la rigueur, cela se déteint sur leurs anciennes colonies. Mais comment faire, il faut oser et que l’état encourage ces preneurs de risques en les soutenant et demander aussi aux banques de jouer pleinement leurs première fonctions qui consistent à aider que de servir de banques de dépôts. 

C’est en Côte d’Ivoire qu’on voit des docteurs dans différents disciples faire des marches pour demander à l’état de leur trouver du travail. Cela ne se passe jamais dans les autres pays qui cherchent des cerveaux et non des intelligents de main d’oeuvre.

Nous y reviendrons car, on ne peut pas décréter une année budgétisée dédiée aux jeunes et le ministre en charge de ces fonds ne fait aucun compte rendu financier pour dire combien de jeunes en ont profité et dans quels domaines. Dans ce laxisme chronique du fonctionnement d’assistanat, les jeunes sont devenus des fainéants à la solde de l’administration qui ne peut pas elle seule absorber autant de diplômés qui sortent chaque année et le chômage ne prendra jamais fin et le développement du pays, devient grand un mirage profitant à une petite minorité qui s’empiffrent de l’argent destiné à  encourager et qui vident les caisses de l’état.

On annonce à coups de fanfares des chiffres pour faire croire que le pays va bien, ce qui est ne l’est pas, parce que le pays n’est pas maître de la gestion de son économie.

                                    Joël ETTIEN  

         Directeur de publication : businessactuality.com